Par Jacques Ferber

Cet article est le premier d’une série d’articles sur la Conscience, le bien et le mal, la non-dualité et la perfection du monde… Et nous commençons en nous posant cette question:

Sommes nous parfaits tels que nous sommes? La question n’est pas si simple ni évidente que ça, car si l’on répond oui à cette question, alors il n’y a aucune raison de vouloir modifier quoi que ce soit de nous mêmes, et si l’on répond non, alors nous entrons dans une tâche gigantesque qui consiste à s’avancer toujours plus vers la perfection. Or dans les milieux spirituels, ces deux réponses ont été données avec, à chaque fois de bonnes raisons.

Les ordres initiatiques ésotériques issus du 18ème siècle (Franc Maçonnerie, Rose Croix, etc..) affirment que l’être humain est perfectible tandis que dans les nouveaux mouvements religieux, issus de l’hindouisme, le bouddhisme et le chamanisme amérindien, il est parfois dit que l’on est déjà parfaits… Alors qui croire? Qui a raison? Au premier abord, quand on regarde le monde, son imperfection saute aux yeux : les politiciens nous racontent des histoires, la plupart des grands financiers n’oeuvrent que pour eux-mêmes et se fichent comme d’une guigne des conséquences de leurs actes, les fondamentalistes soumettent les femmes sans vergogne, des dirigeants n’hésitent pas à mettre leur pays à feu et à sang pour garder leur pouvoir, etc. Donc, oui, clairement le monde n’est pas parfait et il est nécessaire de l’améliorer. Comment? La plupart des religieux et partisans d’ordres initiatiques nous disent: «en améliorant l’homme et la femme, afin qu’ils soumettent leur passion, c’est à dire qu’ils maitrisent leurs pulsions et qu’ils travaillent sans relâche à devenir des êtres responsables, ouverts, intègres et authentiques, capables d’aider leur prochain et de travailler à l’amélioration du monde ». Ils nous disent: regarder autour de vous: le Mal est issu des passions humaines. Il est le fait du comportement amoral des dirigeants qui satisfont leur pulsions de domination, leurs désirs sexuels exacerbés qui objétisent l’autre, de leur manque d’empathie et de considération pour leur prochain. Pour créer un monde meilleur, il est nécessaire de travailler sans relâche à maitriser ce qu’on appelait autrefois les “passions de l’âme” qui assujettissent l’être humain aux démons du Mal, et d’éduquer les jeunes dans le respect des autres et le contrôle de leurs pulsions, pour qu’ils puissent s’émanciper de leur part animal qui les tire en arrière et que l’on puisse créer ensemble un monde de justice et de paix.

Et pourtant nous sommes parfaits, nous disent certains nouveaux mouvements spirituels. Teintés de non-dualisme, notamment d’Advaita-Vedanta, ils déclarent que nous sommes venus au monde parfaits, mais que l’entourage, les parents, l’école ont été ceux qui ont créé cette conscience d’imperfection en nous. En nous disant «ce n’est pas bien… qu’est ce que les autres vont en penser… Fais ci, fais ça, … » nous en sommes venus à croire que tout ce que nous faisions était imparfait, que nos goûts et nos besoins, nos désirs et nos tendances naturelles étaient des défauts qu’il fallait corriger. Il en est de même de l’amour qui a été mis au conditionnel: «je t’aimerais si tu te comportais ainsi». Donc cela signifie que je ne suis pas digne d’être aimé si je reste ainsi! Nous en sommes venus à faire quelque chose de particulier pour être aimé, à vouloir entrer dans l’image idéale de l’autre pour nous complaire dans nos désirs. L’amour a été ainsi marchandé, conditionné, et nous avons calqué notre comportement sur le désir de nos parents, nos amis, notre famille et plus généralement sur les attentes de la société en devenant de bons citoyens. Affirmer que nous sommes parfaits provoque un réel soulagement. Nous pouvons souffler et arrêter de nous juger pour tous nos défauts.

Une contradiction apparente

Est ce que ces deux approches se contredisent? En fait pas vraiment. Elles correspondent seulement à des systèmes de valeurs différents que la Spirale Dynamique ou l’approche intégrale ont très bien identifié. Si l’on reprend les stades de développement avec les couleurs de la Spirale, Rouge (egocentrique-impulsif) est le niveau où le moi s’exprime comme désir et toute puissance et son adage pourrait être « je fais ce que je veux, comme je veux et quand je veux». Ce niveau possède beaucoup d’énergie, de joies de vivre, mais c’est aussi le stade où les pulsions sont vécues sans autre frein que la rencontre des pulsions de l’autre, ce dernier étant vécu comme un objet que l’on peut utiliser comme bon nous semble. Cela conduit donc à des conflits qui se résolvent sous la forme de dominant-dominé (c’est la dialectique du maître et de l’esclave de Hegel), les premiers asservissants les seconds à leur bon plaisir. Pour diminuer les tensions, Bleu (normatif-hiérarchique) réprime les pulsions en instituant des normes strictes visant à empêcher les pulsions de s’exprimer. Cela a permis de réduire les conflits, en faisant en sorte que chacun reste à la place que Dieu lui a prescris, et donc de créer un espace de sécurité à condition que chacun se comporte bien. A ce stade de développement, l’être humain est vécu comme initialement mauvais, la société lui permettant de s’améliorer, à condition qu’il contienne ses passions et qu’il se maîtrise dans tous les aspects de la société. La politesse, le savoir-vivre, la bienséance en sont issus. De même que les valeurs d’obéissance et d’humilité. Tout s’exprime alors en termes de Bien et de Mal, de défauts et de vertus, de devoirs pour sortir des péchés que sont l’avarice, la luxure, et la paresse (entre autres) grâce à la volonté et à la discipline. Cela vous rappelle quelque chose? Si vous avez vécu dans ces valeurs, c’est que votre environnement était Bleu.

Le stade suivant, Orange (individualiste-rationnel) a remis en cause ces valeurs en questionnant leur source: la question “pourquoi?” fut son arme? Il réconforta l’individualisme de chacun, mais en l’intégrant dans un système de règles: cela a formé au départ ce qu’on a appelé l’humanisme (droits individuels, citoyenneté, l’humain étant au dessus des lois quels que soient les auteurs de ces lois), dans le passage Bleu-Orange, avant d’instaurer la compétition et le succès par l’argent. Dans le monde Orange, l’important est d’être le meilleur, de gagner et de satisfaire ses intérêts, les règles globales, comme le “marché” étant supposé régler automatiquement (la main invisible d’A. Smith) tous les problèmes. Ce sont bien entendu les valeurs du monde industriel et financier dans lequel nous vivons.

Si en Bleu, l’important c’est d’être parfait (“sois parfait”) et de bien faire les choses, en Orange c’est l’efficacité et la productivité qui prime, et l’on cherche à accomplir les bonnes choses, optimisant le temps et les ressources afin d’acquérir plus, d’aller plus vite, de ne pas rater une information sous peine de devenir un perdant, un pauvre, la peur fondamentale d’Orange.

Bleu et Orange créent donc une tension chez l’individu: le premier en contrôlant les pulsions, c’est-à-dire en empêchant les personnes de vivre librement, le second en imposant un stress permanent pour devenir le meilleur dans un système ultra-compétitif.

Arrive alors le stade Vert (empathique-communautaire) qui affirme que nous sommes très bien tels que nous sommes, et que nous pouvons arrêter de nous forcer aussi bien à être parfait qu’à être le meilleur. Dans cette vision Rousseauiste, l’être humain est initialement bon, c’est la société qui l’a corrompu. Il faut donc commencer par nous déconditionner de cette société pour aller à l’essence de notre être, nettoyer tous ce qui nous encombre et nous empêche de vivre dans la joie, l’amour et la liberté. C’est l’objet de toutes les approches thérapeutiques, du chamanisme, du tantra et d’une manière générale des approches psycho-spirituelle qui tentent de nous débarrasser des fardeaux accumulés aux stades précédents.

Alors sommes nous réellement parfaits? En fait la question est pervertie par Vert qui ramène systématiquement les enseignements du Soi au moi, ou si l’on préfère les qualités les plus profondes de l’être à un simple développement narcissique. C’est ainsi que le Secret et la Loi d’Attraction ont été diffusés dans le monde de la spiritualité New Age comme un système permettant de satisfaire les désirs de l’égo (être riche, rencontrer l’amour, être en bonne santé,.. ), que le “aimez vous les uns les autres” consiste à vivre dans un monde de bisounours où l’on se fait des hug en permanence (j’adore les hugs, qu’on ne se méprenne pas, mais ce n’est pas l’essence du message christique d’après moi). C’est la qualité et le défaut de Vert de pouvoir diffuser tous les messages spirituels quels qu’ils soient, et en même temps de les ramener à un simple développement du moi.

Pour aller plus loin dans cette réponse, il est nécessaire de comprendre que notre être psychique peut être compris comme une suite de couches, allant du coeur vers l’extérieur. En son coeur, à l’origine, il n’y a que la vacuité de la nature de Bouddha, la Source. C’est l’essence de notre être, qui est totalement parfait. Simple présence d’être, conscience d’exister et douce félicité: Sat Chit Ananda. Quand on prend conscience que l’on n’est pas ses pensées, mais que l’on est profondément cette conscience pure, ce ciel bleu immaculé qui est toujours là malgré les nuages du mental, alors oui on se rend compte que la perfection est partout, dans chaque chose, dans chaque être, car surtout nous procédons tous de la même Source, du même arbre de Vie. Ce centre est divin, et bien qu’étant dans chaque être, il est unique. Comme le tronc est unique pour chacune des branches et des fleurs d’un arbre. Du point de vue de l’Etre, de la Source, de ce Centre, il n’y a effectivement rien a faire: tout est déjà donné. Il ne s’agit que de “voir” ce qui est déjà là, de réaliser la perfection dont nous sommes issus, l’océan dont nous sommes la vague… Ensuite d’autres couches viennent entourer ce joyau, comme un oignon psychique.

La dernière couche, la plus externe, correspond à l’égo. Elle est celle à laquelle nous nous identifions le plus souvent. Constituée de pensées, d’émotions, de représentation de soi et des autres, quand nous vivons dans ce mode, nous nous sentons séparé des autres, mortel, vivant dans la crainte de l’inconnu, dans la peur des maladies, des accidents, et bien entendu dans l’angoisse de la mort, de la nôtre comme celle des êtres chers. Nous essayons de compenser cette angoisse existentielle comme nous le pouvons: en croyant à des superstitions, en essayant de dominer les autres par la force et la rouerie comme pour narguer la mort, en appliquant à la règle des préceptes imposés par des ministres de différents cultes religieux pour éviter de penser par nous mêmes, en cherchant dans la science et la psychologie des remèdes qui ne peuvent épancher notre soif ni réellement calmer cette souffrance intérieure, en essayant de nous perdre dans la consommation, les drogues, l’alcool, le sexe, les jeux vidéos, n’importe quoi pour ne pas voir notre condition de créature. Tout ces compensations, ces distractions (ces divertissements aurait dit Pascal) ne peuvent compenser ce manque, cette angoisse, cette peur terrible qui nous prend dès que nous nous penchons sur notre être. Et pourtant ce moi est lui-même un processus, une illusion fondée sur une construction mentale, un conditionnement relationnel et social, un mirage qui se donne l’impression d’une réalité. Et tous ensemble, collectivement, à partir de ce mirage nous créons des croyances collectives que nous prenons pour des réalités.

Dégager la gangue qui entoure le joyau par la conscience

Alors que faire? Comment dégager cet être profond, cette perle, comme le, dirait Satyam Nadeen, qui est obscurcie par toutes ces couches de personnalité que nous avons superposées les unes sur les autres. Comment dégager ce joyau de toutes ces débris et saletés, de toutes ces poussières que nous prenons pour si importantes et qui se sont accumulé autour de lui pendant tout le développement du moi?

Il n’existe à mon avis qu’une seule ressource, qui peut se décliner sous de multiples formes, de multiples outils, techniques et moyens habiles. Et cette ressource absolue, c’est la conscience qui est à la fois le moyen de mettre à nu cette essence, et l’essence elle-même. C’est ce que font les thérapies, les techniques de médiations de pleine conscience, le questionnement sur le Je Suis, et d’une manière générale toutes les approches fondées sur le célèbre «connais toi toi-même» qui est si souvent cité, mais si peu réellement pratiqué. Et l’approche est simple: chercher toujours le Vrai et le Réel derrière tous nos actes et nos pensées, en mettant à nu tous les mensonges que nous nous faisons d’abord à nous mêmes, en allant voir la poussière que l’on a caché sous le lit tout au long de notre vie. Sans se laisser divertir par la beauté de tous ces mirages qui nous détournent de la Source.

La question absolue, comme le note Katie Byron dans son Travail, c’est tout simplement de se poser la question «est ce que c’est vrai? vraiment vrai?» où n’est ce pas plutôt une histoire que je me raconte à moi-même? Et ce faisant, d’aller à l’origine de ce “Je” que l’on croit si bien connaitre. Lorsque je suis en manque d’affection, qui a besoin d’affection? Quand j’ai peur de ne pas pouvoir m’en sortir seul, qui a peur? Quand j’ai peur de quelque chose, qui a peur? La réponse est pratiquement toujours la même: moi. Mais qui est ce moi qui nous emmène ici et là, quel est cette structure psychique qui a l’air de toujours vouloir ce qu’elle n’a pas, de vouloir combler un manque?

L’aspect le plus tyrannique de ce moi s’exprime généralement sous la forme de ce qu’on appelle l’enfant intérieur. Quand nous étions enfants, nous avions un certain nombre de besoins qui devaient être assurés. Mais adulte, ce besoin n’est plus le même, mais à l’intérieur, notre enfant intérieur continue à nous demander des choses. Et si nous n’y répondons pas, si nous n’entendons pas sa voix, il nous mène encore plus par le bout du nez, nous poussant à répéter, répéter sans cesse les mêmes erreurs jusqu’à ce qu’enfin on puisse voir qu’il n’y a rien derrière tout cela: le petit enfant n’est plus et sa demande est du passé. Elle s’est parfois enkystée profondément dans notre corps et pour cela nous avons besoin de techniques particulières pour nous aider à nous extirper de sa tyrannie. En premier lieu, il s’agit de reconnaître ses besoins d’enfant, sans pour autant les satisfaire, mais simplement de les voir.

Par exemple, si l’on est dans une forte demande d’amour vis à vis de son partenaire ou de son entourage, c’est que l’enfant réclame à corps et à cris affection et protection. Et cette demande est sans commune mesure avec ce que quelqu’un peut donner. L’enfant intérieur nous pousse à en vouloir toujours plus “est ce que tu m’aimes, dis moi que tu m’aimes, prouve moi que tu m’aimes”, “si tu m’aimais vraiment tu me ferais … “. Personne ne peut répondre à cette demande, si ce n’est nous-même, personne ne peut prendre en charge un tel besoin. Et le travail consiste justement à ce que nous, adulte, nous venions en aide à ce petit enfant, que nous le prenions dans les bras que nous lui donnions toute l’affection dont il a besoin, et à d’autres moments au contraire de le mettre à l’épreuve et d’agir à l’encontre de ce qu’il désire pour voir que nous ne mourrons pas non plus, et même que nous en sortons beaucoup plus fort et plus mûrs. En d’autres termes, nous calmons ce petit enfant intérieur pour ensuite se rendre compte qu’il ne s’agit plus que de traces du passé, d’empreintes et de conditionnements qui nous pousse dans un sens ou un autre.. Et on continue alors à se poser la question “qu’est ce qui est vrai?”, “est ce que je suis absolument sûr de cela, ou bien est ce que cela m’a été dit? Et qui me l’a dit? Quelle preuve j’ai que cela soit vrai?” Et bien entendu, on applique ce questionnement à nous mêmes: c’est le fameux “Qui suis-je?” que proposait Ramana Maharshi et qui a depuis été enseigné dans des contextes de développement personnel. Au cours de ce processus, on enlève les couches de l’oignon, enlevant à chaque fois une source d’erreur et d’ignorance. Car l’ignorance ne réside pas tant dans un manque de connaissance que dans un savoir erroné, dans une application réactive de notre mental à tout ce qui nous entoure et à nous-mêmes, sans discernement.

On voit alors qu’il y a des choses qui résistent plus longtemps à ce questionnement que d’autres. Il y en a même dont vous ne pouvez pas douter, que vous ne pouvez pas nier. Il y a déjà toute la vérité qui se passe de mots: tout ce que nous ressentons, vivons, faisons l’expérience avant même que des mots se mettent dessus. La vérité c’est mon ressenti devant un beau paysage avant qu’une voix s’élève en moi et dise: “que c’est beau!“, c’est mon coeur qui fond à la vue d’un enfant, c’est mon être qui s’embrase au contact d’une belle femme, c’est ce goût sur la langue lorsque je mets en bouche un mets délicieux. Tout cela procède de la vérité sans nom qui n’est que ressenti et expérience. Mais il y a, au delà de tous ces ressentis, la prise de conscience et la reconnaissance qu’il y a quelque chose dont on ne pas douter, qu’on ne peut pas nier: notre existence. J’existe… Faites cette expérience, essayez de nier ou de douter que vous exister. C’est impossible! Il est nécessaire, même pour douter ou nier, d’exister. C’est ce qu’a compris Descartes, avec son Cogito ergo sum, je pense donc je suis. Dans le doute même de mon propre être, je suis! Et cet être qui n’est que pure existence, lorsqu’il se dégage du mental est justement celui que nous avons toujours été, cette nature pure et limpide de Bouddha, qui n’est affectée par rien. Ce sujet pur, cet “ego transcendental” dont parlait Husserl, qui est pure conscience et présence. Cet être là, qui peut dire “Je Suis” ou “j’existe” (attention que ce ne soit pas le moi qui parle”), ou même “il n’y a qu’existence”, “cela”, est effectivement parfait. Il est d’essence divine, pureté inaltérable qui a conscience de tout, et sur lequel rien ne s’attache et qui est en même temps nous mêmes tel que nous l’avons toujours été. Les mots sont mal adaptés et l’enseignement des maîtres spirituels peut sembler abscons car le langage ne peut décrire que des objets alors qu’il s’agit là de parler du sujet primordial, de ce qui prend conscience n’est pas l’objet de la conscience. Mais dès qu’on l’a perçu, cela semble tellement évident qu’on ne comprend pas ensuite comment si peu de personnes ont “vu”, on pris conscience de “ça”, car en même temps, c’est tout bête, si simple.. On ne peut plus évident, ni plus simple… et cela peut se faire en un instant ou bien mettre vingt ans de méditation devant un mur (ce qu’on voit c’est que la probabilité d’en prendre conscience en un instant est extrêmement rare et que la méditation augmente cette probabilité).

Donc, oui, nous sommes parfaits dans cette essence et oui, nous sommes perfectibles du point de vue du moi, pour nous dégager de nos conditionnement infantiles et accéder à une plus grande sagesse.

Et c’est en cela qu’il y a un travail à faire: non pas pour parfaire notre être profond, mais pour extirper de sa gangue ce joyau que nous sommes déjà, pour mettre à la lumière ce qui a toujours été au plus profond de nous, mais que notre ego-mental nous cache en permanence.

Références:

Au sujet de la Spirale Dynamique, on pourra se référer au livre:

V. Guérin, J. Ferber: le monde change… et nous? Eds. Chronique Sociale. 2007.