Question 1: Le parallèle entre développement de la société et développement individuel est certes intéressant, mais au delà de l’analogie qu’est-ce qui pourrait théoriquement relier ces développements?
D’abord, cette question vient du niveau Orange, puisqu’elle a besoin d’une confirmation théorique, scientifique.
Ce parallèle entre individuel et collectif vient de plusieurs auteurs, notamment Jean Piaget que j’ai beaucoup lu plus jeune et qui a inspiré toute ma carrière. Cette idée vient de la biologie qui montre que le développement de l’embryon suit globalement les étapes évolutives qui ont amené à cette espère (pour simplifier on dit que l’ontogenèse récapitule la phylogenèse). L’être humain passe d’abord par les étapes de poisson, batracien, mammifère, etc.. jusqu’à l’être humain. Piaget a généralisé cette vision au développement cognitif humain. D’autre auteurs (Kohlberg notamment) ont montré que les stades moraux individuels se retrouvaient dans l’évolution collective. Mais il ne faut pas prendre ce lien entre individuel et collectif de manière trop restreinte. Il n’y a pas de réelle “preuve” de la récapitulation par l’individuel du développement collectif, mais plutôt d’un ensemble d’éléments qui tendent à penser que l’on peut utiliser ce paradigme. Mais d’autres auteurs ne sont pas du tout d’accord sur cette vision de voir les choses (sans vouloir non plus enfermer tout dans les cases de la Spirale, il est clair que Bleu et Vert ne soutiennent pas beaucoup la pensée évolutive: Bleu, parce que l’ordre du monde est statique, et Vert parce que cela introduit une hiérarchie. Orange est OK pour l’évolution mais en y plaçant une idée de “meilleur” du point de vue compétitif. C’est par exemple l’évolution darwinienne très orange, fondée sur la sélection reproductive des individus les plus adaptés à leur environnement (fitness))
Mais essayons de comprendre. Dans une vision développementale, les niveaux n+1 sont nécessairement souchés sur les n niveaux précédents. Un peu comme en informatique où l’on retrouve ces systèmes stratifiées dans toutes les architectures logicielles et matérielles et où les couches supérieures sont fondées sur les couches inférieures. Cela ne signifie pas qu’une couche est “meilleure” qu’une autre, simplement qu’elle traite des problèmes qui sont situés à son niveau. Par exemple dans les réseaux informatiques, on peut faire toutes les plus belles applications distribuées du monde, il faut des câbles et des liaisons physiques, des algorithmes de transports et de routage, etc… Toutes les couches sont nécessaires, elles sont posées les unes sur les autres et la couche du dessus a besoin de la couche du dessous pour exister. Le toit a besoin des murs qui a besoin des fondations. Facebook et Meetic ont besoin de toute l’infrastructure d’internet, de toutes les capacités des langages de type PHP et autres pour exister. On peut utiliser cette analogie pour comprendre pourquoi il n’y a pas de niveau meilleur qu’un autre dans la Spirale ou dans la pensée intégrale: chaque niveau répond à des conditions de vie différentes. Les niveaux dits “supérieurs” (qui n’ont rien de supérieur sur le plan des valeurs, on pourrait tout aussi bien les appeler niveaux “tardifs” parce qu’ils apparaissent ensuite) émergent des conditions de vie issues des problèmes posés par les niveaux inférieurs que ces derniers ne savent pas régler à leur niveau.
Lorsque tout le monde se tape dessus (Rouge pour simplifier), soit il y en un qui gagne, et c’est un empire qui suppose un contrôle extrêmement fort sur tout le monde, soit apparaît une autre vision qui s’en remet à un ordre transcendant pour expliquer l’ordre du monde (Bleu). En terme d’auto-régulation sociale (capacité d’une société à se réguler pour survivre et se développer), c’est beaucoup plus efficace. Le niveau Bleu apparaît alors comme une réponse aux conditions de vie, elles mêmes issues du mode de fonctionnement de Rouge et résout certains des problèmes que pose Rouge (en particulier en pacifiant les relations de domination au travers d’un ordre transcendant)… tout en posant d’autres problèmes à la longue (dogmatisme, contraintes sociales très fortes, faible efficacité, etc..) qui ne pourront être résolues que par un passage au niveau suivant.
Sur le plan individuel, l’individu part du niveau 0. Il a toutes les possibilités de tous les niveaux. Mais comme pour le développement collectif, il va falloir que le niveau n émerge du niveau n-1. Comment peut il le faire? parce que l’environnement dans lequel il évolue est porteur de tous les niveaux jusqu’à n. Mais d’après certains auteurs (Piaget et suivants, Kohlberg encore et d’autres souvent cités par Wilber) les capacités cognitives (et morales et relationnelles, etc..) d’un individu ne se développent au niveau n que si les capacités de niveau n-1 sont déjà là.. C’est Wilber qui a mis en correspondance les différentes stratification des auteurs développementaux en montrant qu’ils sont globalement les mêmes. Certains auteurs mettent 6 niveaux, d’autres 8, d’autres 5, mais globalement un individu passe toujours par ces niveaux, dans son développement, dans le même sens, qui correspond à ce que Piaget appelle une décentration du monde. On voit les choses avec une perspective de plus en plus large, de moins en moins centrée sur son nombril.
Question 2: vous avez beau répèter qu’il n’y a pas de jugement de valeurs entre les niveaux de développement, je ne peux m’empêcher, comme d’autres j’en suis sûr, de vouloir devenir un jaune, mais comme je suis un orange, voire orange inférieur un peu attardé sur le bleu et le rouge, je vous en supplie ne me faîtes pas passer par la case vert, ou très rapidement puisqu’apparemment c’est obligatoire. Là aussi c’est une découverte sur moi-même: pourquoi cette aversion pour le stade vert?
Il est un peu logique que, de nos jours, il y ait une tendance vers Jaune, car le monde pose des problèmes (pollution, réchauffement climatique, surpopulation, manque de ressources naturelles, développement économique des pays émergents, guerres au moyen-orient et crispation islam-occident, globalisation des communications et des échanges économiques, etc..) qui réclame un mode de pensée plus global que celui des trente glorieuses par exemple. De nos jours, on demande (plus exactement certains groupes sociaux réclament) à un adulte de savoir se comporter avec les autres, d’être capable de manipuler quelques abstractions, d’être sociable, de ne pas se mettre en colère, d’être un leader en sachant animer une équipe, de savoir se prendre en charge tout seul. Mais cela nécessite qu’il ait compris la notion de loi (Bleu), qu’il ait un minimum de raison et d’individualité (Orange), qu’il sache dire “nous allons les vaincre” lorsque cela est nécessaire (Violet-Rouge), d’avoir de l’empathie pour ses collègues qui pètent un câble (Vert), etc. Toutes ces qualités s’acquièrent au fur et à mesure: créer des liens relationnels et des “tribus/familles” facilement (Violet), avoir
une bonne confiance en soi (Rouge), avoir du courage pour affronter les épreuves sans se plaindre (Rouge), savoir donner des ordres et obéir à ses supérieurs hiérarchiques (Bleu), savoir faire preuve de discernement et de leadership (Orange), savoir se mettre à la place des autres en étant doué d’empathie (Vert), en écoutant l’autre sans passer dans le mode contre-argumentatif (Vert), etc.. et savoir jongler avec tout cela de manière à suivre son propre chemin de vie fondé sur une éthique intérieure sans chercher à être le meilleur (Jaune).
Je trouve que les séries américaines sociales, montrent un monde américain très Orange-Vert. (dans la transition Orange vers Vert) Par exemple dans Grey’s anatomy (trop génial!), le monde de l’hopital est très Orange (réussite, efficacité), mais il y a aussi quelques éléments de passage vers Vert qui s’exprime aussi dedans (ouverture à l’autre, empathie pour les patients, alors qu’ils ne devraient pas..), avec aussi des modes de pensées issus du Bleu (politesse, respect des traditions et de la famille au sens conventionnel du terme)… Le scénario, lui, est écrit à partir d’un point de vue plus Vert, car il prend une certaine distance, en montrant toute la relativité de chacun des choix de vie (il n’y a pas de “bon” mode de comportement, sauf quand on ne respecte pas l’autre. Dans ce cas on peut mourir ☺). Bon, c’est ma lecture, ce n’est pas la vérité et on peut avoir une autre lecture de cette série (quel niveau parle en moi quand j’exprime cela? )
En ce qui concerne les niveaux, j’ai essayé de montrer qu’il n’y avait pas de jugement de valeur intrinsèque. Mais par contre les niveaux eux-mêmes se jugent entre eux. Et Orange, en bon gagnant, prédispose à vouloir être toujours dans le niveau le plus haut. Seulement, ce qui montre que l’on est en Orange c’est effectivement souvent qu’on a une aversion pour le Vert ☺
(Et Vert a tendance a ne pas aimer tous les niveaux avant lui, mis à part Violet qu’il met sur un piédestal et qu’il confond un peu avec Turquoise) Tous les Oranges voudraient être jaune sans passer par le Vert… ☺. Cela prouve d’abord que Orange n’a pas bien compris Jaune, mais pourquoi Orange a-t-il peur de Vert qui pourtant vient après lui? Parce que:
- Il faut sortir de l’idée qu’il y a une vérité, une manière optimale et rationnelle de faire les choses.. Pour Vert, il y a plein de point de vue, et tous les points de vue sont équivalents.. Il faut passer par un point de vue relativiste.. Le soleil n’est pas Jaune ou Rouge, cela dépend du point de vue que l’on a sur lui..
- Il faut sortir du point de vue objectif pour entrer dans la subjectivité: aller à l’intérieur de soi, voir les racines de ses jugements, de ses actes, de ses désirs et aversions.. Cela réclame un très grand courage d’aller dans cette zone qu’Orange déteste et voudrait toujours mettre en chiffes et en analyse…
- Il faut dépasser l’hégémonie du cerveau gauche analytique, pour s’ouvrir à une vision plus globale, plus analogique et intuitive… Mais là c’est très effrayant pour le scientifique qui tout d’un coup, n’a plus de soutien rationnel et logique..
- Vert constitue aussi un retour du corps vécu, alors que Orange fait tout pour considérer le corps comme une machine que l’on possède et que l’on essaye de faire fonctionner de manière optimale (être jeune et beau pour rester dans la compétition de la séduction).
- d’une manière générale, Vert est le niveau du « lâcher prise » de l’ici et le maintenant, par opposition au monde de l’action fondée sur des objectifs d’Orange, qui planifie pour atteindre un but. Vert c’est l’opposé du « plan de carrière ».. On n’a qu’une seule vie.. Elle est trop courte pour faire des plans pourrait on dire depuis Vert.
Et tout cela fait peur à Orange.. Donc, en général, on passe à Vert parce qu’on y est poussé. En général parce qu’on en a marre d’être dans un système qui manque de sens, uniquement orienté vers la compétition et l’efficacité, et qui manque d’humanité et de sens (c’est Orange quand il devient extrême et pathologique ce qu’on voit beaucoup en ce moment). Alors on se dit “à quoi bon tout cela”. Cela peut s’exprimer aussi bien lorsqu’on est au sommet et que l’on a tout eu (cf. Bill Gates qui est parti dans sa fondation à la suite d’une prise de conscience, ou d’autres grands managers qui tout d’un coup se posent des questions sur leur vie), ou au contraire parce qu’on a été rejeté du système (licenciement) et qu’on en profite pour se poser des questions sur le sens de sa vie. Et Vert apporte des réponses dans les deux cas (les autres niveaux aussi et l’on peut très bien revenir à des positions antérieures de type Bleu, voire Rouge, ce que l’on voit lors des votes par exemples).
Jaune a besoin de tous les niveaux précédents, (Beige, Violet, Rouge, Bleu, Orange et Vert), car il fonctionne sur un mode intuitif en tenant compte autant de ses ressentis (qui ne peuvent apparaître qu’à partir du moment où l’on va vraiment regarder son intériorité) que de la logique. Et sa vision est intégrative. Elle n’est plus causale, mais circulaire, en prenant en compte les boucles de régulation. En gros, sa pensée est systémique dans tous les aspects de la vie (et pas seulement systémique-analytique, comme on le fait dans la théorie des systèmes). Elle intégre la vision en avance (ce n’est plus une vision centrée sur des « projets » à partir d’un objectif, mais sur une vision du futur) et l’ici-et le maintenant, le lâcher prise et l’action qui part du centre de l’être, sans remettre en cause le rationnel qui devient un outil au service de l’être et non plus le seul moteur. Jaune intègre la méditation, la gastronomie et la raison pour prendre une décision. C’est pourquoi il est INDISPENSABLE d’intégrer Vert (et les autres couleurs, Violet, Rouge et Bleu notamment) pour aller à Jaune.. Le tirage de cartes de tarot (Violet) n’est plus contradictoire avec l’analyse statistique de données (Orange) pour prendre une décision: les deux sont nécessaires..
Ceci dit, pourquoi aller à Jaune? S’il n’y a pas intérieurement quelque chose qui te pousse à sortir d’Orange? On vit très bien à tous les niveaux de la Spirale, si les conditions de vie sont OK. Les chinois qui accèdent à Orange avec les biens de consommation sont très heureux, et n’ont aucune envie d’aller à Jaune.. Rien ne sert de provoquer. Quand l’appel du niveau suivant se fait, quelque chose bouge en nous et le monde change de saveur, notre perspective sur la vie se modifie… Si on sent cet appel, c’est très bien, sinon c’est très bien aussi.. Le changement de nos perspectives ne dépend pas de notre volonté, mais de processus internes inconscients auxquels nous n’avons pas d’accès direct. Il est aussi vain de vouloir devenir Jaune que de voir l’infra-rouge.. Cela se fait naturellement quand les conditions externes (conditions de vie) et internes (prises de conscience) sont réunies..
Question 3: Est ce que le passage à Vert apporte quelque chose?
Vert apporte notamment la dimension du subjectif, c’est à dire celle du psychologique, du ressenti, de l’intériorité.. Voici un extrait d’un interview pour Nouvelles Clés de Christophe André, spécialiste des états d’âmes et auteur du livre : Les états d’âme (éd. Odile Jacob). Je trouve cet extrait intéressant pour expliquer l’apport de Vert à la fois individuellement et collectivement:
De même qu’il y a eu des hommes préhistoriques, avant les civilisations, de même ont existé, et existent encore, des hommes prépsychologiques, pour qui tout ce nous disons ici ne correspond
à rien. Du moins à rien de conscient. Il ne faut pas remonter loin. Je parle tout bonnement de mon père et de beaucoup de nos contemporains d’avant les années 60-70, dont l’existence était exclusivement tournée vers la survie matérielle. Pour ceux-là, hommes et femmes, se préoccuper de ses états d’âme aurait été considéré comme une marque à la fois de faiblesse et d’égoïsme. Cette résistance à toute forme de ressenti intérieur pouvait sans doute, à certains moments, leur donner plus de force – dans la logique du « marche ou crève ». Mais avec beaucoup d’illusions. Ce sont par exemple des gens qui mouraient souvent tout de suite après avoir pris leur retraite – quand ils en avaient une -, soudain assaillis par des états intérieurs dépressifs qu’ils ne comprenaient absolument pas.
[…] En un mot comme en mille, nous ne réalisons pas encore à quel point l’irruption de la psychologie, à partir des années 60-70, a enrichi l’existence de millions de gens, individuellement et collectivement. Car connaître et pacifier vos états intérieurs ne conduit pas seulement à un soulagement de vos souffrances et à un épanouissement de votre bonheur : c’est bon pour le monde entier.
Bien entendu, il ne s’agit que l’un des avantages de ce passage d’Orange à Vert. A noter cependant, qu’on ne peut s’intéresser à ses ressentis que si l’on n’a plus de problèmes de survie.. Et donc les niveaux précédents, en ayant pacifié nos pulsions (Bleu) et ouvert l’accès au confort et à l’aisance matérielle (Orange) permettent à Vert de fonctionner. Sans les niveaux précédents, Vert (comme tous les autres niveaux) s’effondrent.
Question 4: Mais par rapport aux problèmes mondiaux, que faut il faire? Est ce qu’une perspective intégrale est la solution?
En fait, chaque niveau de la Spirale apporte ses solutions..
- Violet et Rouge ne voient pas les problèmes et continuent de vivre leur vie telle qu’elle a toujours été et telle qu’elle le sera toujours…
- Bleu voit Orange comme le grand Satan, comme Babylone, et considère que les problèmes du monde sont le produit de notre impiété et de nos péchés. Il faut donc revenir à une vie plus pieuse et plus proche de la parole de Dieu, ce qui signifie ici plus proche des dogmes des églises, qu’elles soient Chrétiennes, Juives ou Islamiques notamment, mais aussi plus communiste aussi dans d’autres cas.
- Orange cherche à résoudre les problèmes à partir de modèles scientifiques et pense que la technologie va sauver le monde. En attendant, Orange utilise la Spirale et l’approche intégrale de Wilber comme un outil pour être plus efficace, plus performant et faire des sous. En gros il s’accapare la Spirale et l’approche Intégrale, mais sans les comprendre profondément (ces approches sont issues de pensées du 2ème cycle qui commence avec Jaune).. Orange veut changer, mais pour lui, changement signifie réforme et modification de structures, mais sans changer réellement la manière de voir le monde, toujours aussi technique et orientée vers l’optimisation et le désir d’être le meilleur.
- Vert prétend que si chacun savait mieux respecter l’autre, la planète serait sauvée. Il se méfie d’une vision économique du monde et a parfois a le désir de revenir à une vie tribale (Violet). En même temps, il déteste Rouge et a du mal à supporter Bleu et Orange et voudrait que tout le monde soit en Vert. Vert possède les prémisses des solutions, mais ne peut les mettre en place à grande échelle à cause de sa vision “à plat” et encore un peu idéaliste du monde (pas de hiérarchie, tout le monde devrait être Vert, c’est la souffrance qui crée la violence, etc.)
- et Jaune surf sur tout cela, évoluant tel un caméléon au milieu de tout le monde, se sentant parfois un peu seul, cherchant à soigner ce qu’il peut en valorisant les aspects sains de tous les niveaux de la Spirale. Et il commence à bâtir de nouvelles organisations sociales, de nouvelles manières de penser, qui respecte autant que possible chacun des niveaux, tout en les intégrant dans une nouvelle manière de voir.. Pour ceux qui ont les niveaux du second cycle activés en eux, la Spirale ou l’approche intégrale ne sont pas des outils, mais un nouveau regard sur le monde, qui structure le regard que l’on peut avoir sur la Vie… et de nouvelles techniques d’organisation collectives (sociocratie, intelligence collective) peuvent émerger de cette vision..
Toutes ces réflexions ne constituent bien entendu que des éléments de réponse, qui ont bien entendu une validité limitée. Il ne s’agit plus de débattre (Orange), ni seulement d’écouter (Vert), mais de co-construire ensemble, en passant du “non, pas du tout, vous avez totalement tort” et “oui, mais” au “oui, et en même temps… ”
Formidable ce panorama ! Pourtant, j'ai encore du mal à situer ma personnalité actuelle. Vous faites des consultations individuelles par email ? 😉
Tout le monde a du mal à situer sa personnalité.. Elle est constituée de nombreux aspects.. Pour la spirale dynamique, ce qui est important ce n'est pas votre personnalité, mais les valeurs qui s'expriment dans votre vie. Ce que vous pensez, votre manière de considérer le monde.
J'adore les questions par email, parce que cela me permet d'y répondre 😉 Donc n'hésitez pas…
Merci beaucoup pour cette analyse, j'en apprécie beaucoup la clairvoyance. J'ai pu en observer le bien fondé maintes fois autour de moi, et je peux enfin en comprendre le mécanisme.
Même si je suis en contact avec ces concepts de la spirale dynamique depuis plusieurs années, cela prend du temps d'intégrer cette nouvelle vision …
super analyse qui permet vraiment de donner un nouvel angle de compréhension de la SD , j’adhère totalement . Bravo !